Wikileaks nous promet d’être le feuilleton à rebondissements de cet hiver. On vous parlait des documents sensibles que WikiLeaks a publiés dimanche dernier (ie le 28/11/2010) et de (en fait des) cyber attaque(s) qu’a subies le site. On a également appris cette semaine qu’un mandat d’arrêt à l’endroit d’Assange avait été lancé par Interpol. Désormais, c’est Amazon US qui vient prendre position en dégageant manu militari le site de ses serveurs. On n’ose imaginer qu’Amazon ait subi des pressions, notamment en provenance du sénateur Joe Lieberman qui est monté au créneau cette semaine au sujet de WikiLeaks. Il se targue d’ailleurs d’être à l’origine de l’action prise par amazon US.
On n’est plus très loin d’un roman de John Le Carré. Il suffit de remplacer les ponts pour l’échange des espions prisonniers par des serveurs, les parapluies avec embout trempé dans le cyanure par des attaques DDoS… Il y aura peut-être même un site qui dévoilera les zones d’ombre de WikiLeaks, WikiLeaksShadow par exemple. Mais à coup sûr un livre et un film à terme, même si on semble loin d’un dénouement.
Mais rassurez vous, WikiLeaks est toujours en ligne et les serveurs d’Amazon n’hébergeaient que des miroirs du site.
Source: theregister