Hier, se déroulait le premier tour de l’élection présidentielle. Cependant, bien qu’il soit strictement interdit de publier les résultats ou même des estimations avant 20h, de nombreuses personnes avaient déjà en main ces infos avant l’heure fatidique. Oui, car le Web n’en avait rien à faire de cette interdiction, les informations circulaient malgré le fait que tout cela est passible d’une sanction de 75 000€. Deux façons différentes se sont particulièrement illustrées pour propager l’information. Première façon, sur Twitter, on se la jouait agent secret en faisant circuler les résultats mais de manière codée. Seconde façon, bien plus classique, de nombreux sites étrangers francophones diffusaient l’information, par exemple des sites belges et suisses. Seulement, cette seconde solution va proposer quelques dommages collatéraux. Tout d’abord, l’AFP, qui a diffusé des estimations à destination des journalistes étrangers en précisant bien l’obligation des 20h, est mise en cause par une enquête de la brigade de répression de la délinquance à la personne. Deux médias belges, un média suisse, un journaliste belge et un site néozélandais sont également au cœur de cette enquête mais vu leur localisation, il serait étonnant qu’il y ait des répercussions pour eux.