La technologie est l’amie de la médecine. En 2012 avait déjà été développées des puces biodégradables. Celle-ci étaient capables de mesurer des températures, des forces ou encore de chauffer pour réduire des risques d’infection, et transmettre les résultats par onde radio avant de se désagréger dans le corps humain. Cependant ces puces nécessitaient une source énergétique à base de bobines à induction qui elles n’étaient, elles, pas biodégradables.
Mais ce problème a su trouver une réponse rapidement grâce à la mise au point d’une batterie biodégradable par Jeffrey Borenstein et son équipe à Cambridge dans le Massachusetts.
La batterie est composée de fer, de magnésium et de tungsten, le tout enveloppé dans une membrane de polyanhydride. L’ensemble de ces métaux ainsi que la membrane sont biocompatible à faible concentration.
Actuellement une batterie type de 0.25 cm2 est capable d’alimenter un implant pendant une journée entière. L’équipe travaille donc sur l’amélioration du système afin d’augmenter la durée de vie ainsi que le rapport puissance/encombrement.
De telles batteries pourraient aussi être utilisées pour des applications environnementales telles que la prise de mesures dans les océans ou même l’espace.