La science vient de franchir un nouveau cap avec cette nouvelle découverte. Après avoir étudié 17 000 échantillons de sang de sujets potentiellement en bonne santé, des scientifiques finlandais ont trouvé de nouveaux marqueurs biologiques qui indiqueraient une mort imminente. Ils ont établi un lien de cause à effet de quatre « biomarqueurs » dans des échantillons de sang et le risque de décès précoces.
Les recherches, ont permis d’établir quels étaient ces quatre biomarqueurs, il s’agit : de l’albumine de plasma, d’alpha-1-glycoprotéine acide, la lipoprotéines et du citrate. Une carence ou un excès de l’un de ces quatre biomarqueurs, et c’est la mort dans les prochaines années. Si les résultats de ces recherches peuvent nous laisser pantois, on peut toutefois se poser des questions sur l’avenir de la société si de telles informations sur les individus pouvaient être publiées. Imaginez un monde, où les personnes n’ayant plus que moins de cinq ans à vivre seraient l’objet d’une ségrégation !
Prévenir pour guérir
Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont étudié le sang de 10.000 personnes en Estonie, à partir de ces échantillons, ils ont tenté de trouver des liens de causalité entre certains biomarqueurs sanguins et le risque de mort. Pour l’heure, aucun test n’est encore prêt pour une diffusion pour le grand public, mais s’il est possible d’identifier les personnes qui semblent en bonne santé – mais qui en fait ont de très fortes chances de développer une maladie grave – alors il serait envisageable pour les scientifiques d’être en mesure d’agir pour traiter l’infection avant que celle-ci ne prenne de l’ampleur. Pour résumer, mieux vaut prévenir que guérir.
Source : VICE
