Pour la première fois en France, Google a été condamné coupable d’avoir décliné une demande de droit à l’oubli.
La plaignante avait réalisé qu’en cherchant son nom sur Google, le premier résultat pointait vers un article évoquant sa condamnation pour escroquerie datant de 2006. Selon ses propos, la présence de ce lien en avant-première sur le plus grand moteur de recherche mondial pouvait nuire à sa recherche d’emploi.
De son côté, Google défendait la présence de l’article (notamment publié dans Le Parisien) comme d’intérêt général.
Au final, les 8 années entre le moment de l’évènement et la déposition de la plainte ont été l’argument principal ayant aidé à remporter ce procès. Google a eu 10 jours pour effacer les liens incriminés. L’entreprise n’a toutefois pas eu à dédommager monétairement la plaignante.