Nous apprenons cette semaine que les États-Unis seraient parvenus à infiltrer le réseau informatique de la Corée du Nord en 2010, ce qui a permis aux agences secrètes américaines de déclarer que Pyongyang est responsable du piratage massif de Sony Pictures en fin d’année 2014.
L’opération lancée alors par la NSA cherchait à s’informer sur les programmes nucléaires de ses opposants distancés, mais il s’avère qu’elle a pris une autre tournure lorsqu’elle a été témoin du piratage informatique d’une banque sud-coréenne en 2013.
Depuis, les américains ont compris que ce n’est pas avec son armement militaire obsolète que la Corée du Nord compte s’en prendre à eux, mais bien en passant par la voie du piratage informatique, notamment grâce à ses 6000 « spécialistes et partenaires », pour la plupart présents sur le sol chinois.