Michael Mandiberg est décidément un grand fan de culture (ou pas), au point d’en arriver aux extrêmes. L’information insolite du jour peut témoigner de cet engouement abusif : l’homme a en effet imprimé la totalité des pages en Anglais de Wikipédia (l’encyclopédie en ligne la plus populaire) : les plus intéressantes, les moins captivantes, mais aussi les plus futiles !
Mandiberg a même attribué le nom de « Print Wikipedia » à son projet. À ce jour, sa (ou ses) bibliothèque(s) compte(nt) 7.600 volumes d’informations, aussi diverses que variées ; elles sont au nombre de 11,5 millions. De plus, il faut savoir que les 91 premiers volumes sont entièrement dédiés aux tables des matières, tandis que les 36 derniers recensent les noms des 7,5 millions de personnes qui ont contribué à l’édifice Wikipédia.
Le petit « souci » avec l’encyclopédie du Net, c’est que les pages sont souvent mises à jour, et le site peut parfois comporter des erreurs, qu’elles s’agissent de coquilles ou d’informations fausses, ou même à moitié fausses. L’artiste new-yorkais ne compte pas rentabiliser son projet de sitôt, puisqu’il n’envisage en aucun cas de vendre ses exemplaires, soigneusement imprimés, et impeccablement mis en page.
Comme dit au début de l’article, soit cet individu est un incurable féru de culture, soit il joue incontestablement sur les apparences. Car comme le dirait Françoise Sagan : « la culture, c’est comme la confiture ; moins on en a, plus on l’étale ! »