Hier, nous avions amorcé le sujet d’un jeune solitaire, qui s’est inventé une petite amie. Rappelez-vous, il avait réussi à duper la plupart des membres de sa famille, mais comment y est-il arrivé ?
Il lui fallait simplement « travestir » sa main et se prendre en photo dans des positions opportunes et subjectives, pour duper ses connaissances dans les réseaux sociaux. Pendant une période remarquable, le Japonais s’est fait lui-même l’illusion d’un monde idyllique par sa douleur, car, sous son apparence d’homme implacable, Keisuke sombrait presque dans la démence. Il s’imaginait échanger des repas avec sa copine, ou même des petits gestes intimes, mais tout n’était que sournoiserie.
Cette aventure lui a tout de même valu un livre autobiographique intitulé Moso Kanojo (petite amie imaginaire), paru dans son pays. Il s’est par ailleurs exprimé au sujet de son aventure : « je voulais que les gens pensent que j’ai une vie très enrichissante et je voulais qu’ils deviennent envieux. Cette histoire a commencé alors que je devais me rendre à une réunion et je voulais m’y vanter sur ma vie. »
De plus, Keisuke détaille le protocole de sa tromperie : « j’utilise en réalité ma main droite comme accessoire pour faire croire qu’elle appartient à ma fausse petite amie. Je fais vraiment en sorte qu’elle paraisse soignée pour prouver que c’est une fille qui aime prendre soin d’elle et qui est donc belle. »
À 29 ans, cet homme est victime d’un souci des plus destructeurs, d’un point de vue émotionnel ; ce problème est d’ailleurs très répandu au Japon et dans d’autres pays. Mais est-ce que tout le monde réagirait de la même manière ? L’affaire reste discutable…!
