Selon le quotidien britanique « The Guardian », l’application de messagerie Whatsapp, désormais détenue par Facebook, possède une « porte dérobée » ou « backdoor », qui la rend vulnérable à l’espionnage.
WhatsApp est une messagerie très populaire. C’est notamment son côté sécurisé, avec le chiffrement des messages de bout en bout, qui fait qu’elle est une des préférées des utilisateurs de mobiles.cependant,le quotidien britannique The Guardian a révélé aujourd’hui l’existence d’une faille de sécurité dans l’application WhatsApp, permettant l’interception des messages envoyés par les utilisateurs. Une porte dérobée (ou backdoor) permettant de contourner le cryptage des messages et en récupérer le contenu.
« Si WhatsApp se voit demander par une agence gouvernementale de révéler ses messages archivés, il peut tout à fait donner accès [à ces archives] grâce aux changements dans les clés de cryptage » explique ainsi au journal britannique, Tobias Boelter, un chercheur en cryptographie et sécurité au sein de l’université de Californie à Berkley.
La vie privée des utilisateurs de WhatsApp avait déjà été mise plusieurs fois en cause depuis le rachat de l’application par Facebook, en 2014. Le réseau social américain avait annoncé en août 2015 un changement de politique sur la protection des données personnelles en fusionnant les données des utilisateurs de Facebook et de WhatsApp. Pas suffisant, visiblement.
