Le laboratoire LANES de l’EPFL (Ecole Polytechnique de Lausanne) vient de mettre au point une puce dans laquelle le molybdénite a tout simplement remplacé le Silicium. Ce minéral qu’on trouve abondamment dans la nature pourrait à l’avenir remplacer le Silicium. Ce dernier présente des limites lorsqu’il s’agit de réaliser des couches ultra fines. Les technologues butent sur 2 nanomètres alors qu’avec le sulfure de molybdène (MoS2), il est possible de réaliser des couches fines de 3 atomes, soit 0.65nm, soit trois fois moins qu’avec le Silicium. Il en va de continuer à miniaturiser les transistors MOS, ces briques qui composent les microprocesseurs. Le Directeur du LANES, Andras Kis, précise qu’il faudra encore attendre 10 ans pour que le molybdénite soit utilisé de façon commerciale dans des puces.
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